lundi 22 décembre 2008

Les deux extrémités de l'image


Villeneuve St George. 18 et 19 décembre. Tournage sur 2 jours d'une vidéo pour la com du Fret SNCF. Je fais le making of et l'étalonnage. Je regarde. Je regarde le regard du Chef Op / Cadreur et du Réalisateur. Je suis à l'extérieur de l'image. Voyeur hors cadre. Sorte de vigie. J'observe. J'enregistre la lumière de la scène, du moins comment cette lumière est modelée, captée, capturée par le Chef Op.
Là bas. De L'autre côté du flux de production, quand j'étalonnerais dans la presque obscurité bienveillante de la salle  d'étalonnage, où le gris est compagnon du regard, je m'appuierais sur mes notes visuelles, pour ancrer les noirs, ajuster les blancs, modeler le gamma et après avoir terminé l'étalonnage de premier niveau (Contraste/Gamma/Saturation/ Couleur) créer le  FX donnant une dominante vert/bleu, aux scènes selon le souhait du Réalisateur. Vivre les deux extrémités de l’image : captation ; enluminure. Les étalonneurs/étalonneuses devraient ils/elles être présent(e)s sur le tournage des films (du moins certains) ? Cela aurait du sens.


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