Depuis 1 mois et 1/2 l’écriture du Synopsis de EST stagnait, voire régressait…pourtant je ne ménageais pas ma peine, mais rien de consistant naissait, des bribes tout au plus… A ma décharge c’est la première fois que j’ai à structurer un long métrage d’une façon non narrative et à « mettre en histoire » une si grande quantité d’informations, de récits, de notes au sujet de Stalingrad et du Front de l’Est…Ne perdant pas courage, mais en accusant le coup quand même, je continuais à avancer, péniblement, avec effort..…Et puis en milieu de semaine dernière, je ne sais ni pourquoi, ni comment, l’écriture s’est débloqué, la structure devenait évidente, la dramaturgie prenait corps, les personnages trouvaient enfin leur stature, les scènes apparaissaient…Instants jubilatoires (bien que fragiles il reste tant à faire ! ) où l’écriture, les mots deviennent évident comme si ils avaient toujours existé en moi, comme si cette histoire je n’avais pas à l’inventer, mais juste à l’invité à sortir de moi… A ces instants (que j’ai connus déjà quelques trop rare fois), je ressens profondément que je suis une sorte de médiateur, un lien entre des entités de temps disjointes, une résurgence d’un passé, d’une histoire. Des mots et des images qui à la fois je crée mais qui ne m’appartiennent pas en propre mais qui me sont légués et dont j’ai la charge de transmettre. L’Ecriture est une inquiétante étrangeté.
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