L’écriture est lente, par à coup, titubante parfois; absente aussi, perdue. Et puis elle revient comme si elle avait été masqué par un nuage de vie..J'apprend à être patient avec elle, à l'attendre, à l'attendre sans la vouloir. Abolir la volition d’écrire, être dans la posture de l’attente Une attente simple , épurée, une attente de rencontre. Ne pas vouloir. Attendre. Presque disparaître. C’est l’attente qui nourrit l’écriture. C’est l’écriture qui fixe le temps
La patience, le repos, l’inerte. Je me souviens; un après midi d’orage. L’air est lourd, gluant. Allongé je ne bouge pas, tant mes gestes seraient déplacés dans cette immobilité parfaite, dans cette lumière figée. La chaleur enserre la peau qui étouffe. Je me laisse aller à la moiteur, je me glisse dans l’attente. Il va pleuvoir.
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