Par ces temps d'hiver aux ciels désespérément gris, ces ciels bas, immobiles, inertes, on pourrait prendre en grippe le gris, et pour la tristesse que les villes en hiver nous inspirent, par leur absence de couleurs, de modelés, d'ombres, de subtilités le vouer aux gémonies. Et bien non ! Le gris est beau, le gris est important, le gris est reflet, le gris est subtil. Ayant installé une tenture grise (tissus acheté chez Reine au Marché St Pierre donc pas complètement gris neutre à 18%, mais presque !) derrière mes écrans (en remplacement d'un papier peint blanc vieillissant), je vois, perçois ce que je gagne en confort de vision, en repos du regard, en modelé des couleurs. Cet étrange gris si désespérant en hiver, devient pour l'étalonnage la clé des subtilités des tons intermédiaires, la clé de voûte du balancement des gammas.
dimanche 14 décembre 2008
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire