dimanche 28 juillet 2013
Lumière d'ombre
La Black Magic Cinema Camera, c'est la camera des cathédrales, des ombre naissantes, des aubes hésitantes, des zéniths toujours recommencés, des corps en dérives, des lumières d'ombre.
Par manque de culture, par préjugés, par bêtise, j'ai jamais aimé Ingmar Bergman, mais aujourd'hui, par mon attrait du N&B, je deviens sensible ( enfin !) à son travail avec son Chef Opérateur, Sven Nykvist, et je suis impressionné et ému par leur maitrise de la lumière, de la composition, de l'usage du N&B.
L'image est le film. Le film est l'image.
Une sorte de symbiose unitaire les unis. L'image est le fruit de leur collaboration, de leur relation, de leur partage. C'est là que naissent les vraies images, dans cette union. Ils font oeuvre commune, alors que dans la plus part des films réalisateur et chef opérateurs font produit commun, dans la logique du cinéma marchandise.
C'est pas du RAW, ni du 4K, ni du 48 fps, ni du steadycam, ni du HMI, ni du relooking et encore moins du compositing ou du 3D, c'est une sorte d'image pure, une image d'âme, une image qui jaillit, qui s'impose, comme une vision. C'est beau, profond, émouvant. Envoûtant.
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