L'étalonnage peut être un travail, une démarche artistique, ingrate en fait. Ingrate par son invisibilité, du moins par sa non visibilité, sauf si l'oeil peut comparer l'avant, de l'après. Car l'étalonnage se fait dans le subtil, la perception. Il recrée l'harmonie et finalise l'esthétisme de l'image. Alors l'oeil voit ce que qu'il doit voir : le sens donné à l'image.
Evidement parfois, souvent, l'étalonnage se voit pleinement, trop, par une dominante de couleurs voulue, un délavé, une désaturation particulière. Alors comme un visage surmaquillé, l'esthétisme se soustrait à sa représentation, on voit mais ne regarde plus l'image.
PS : J'aimerais bien à répondre à "l'Anonyme" qui a laissé un commentaire sur ce post au sujet de l'étalonnage dans un contexte de vidéos institutionnelles. Cette personne peut trouver mon adresse mail dans la rubrique "Vous avez dit Vidéaste" en bas à droite de cette page où dans la rubrique contact de mon site www.videopaper.net
2 commentaires:
Je crains fort qu'en production numérique (il y a toujours un étalonneur en film) on ne fasse appel à un étalonneur que pour un effet VISIBLE : le reste du temps c'est le monteur qui assure l'étalonnage, particulièrement en institutionnel.
En effet, concernant l'institutionnel le monteur à généralement l'étalonnage en plus à faire. Même si le plus souvent ça tourne très rapidement à l'overdose de contraste et de saturation. Mais "à ce qu'il paraît" cela rend plus "beau". Pourquoi pas. Mais c'est bien là le problème. On le fait plus pour cacher un défaut et le maquiller que pour souligner un effet de lumière voulu lors du tournage.
Je vais tout de même pas non plus trop exagérer, cela reste de l'institutionnel et ses conditions de réalisation sont loin d'être celles d'une fiction, par exemple.
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